Leadership pour une ville d’Ottawa plus sûre

Tous les résidents d’Ottawa méritent de se sentir en sécurité dans leur voisinage et partout où ils circulent en ville. Nous devrions, chacun d’entre nous, être persuadés qu’en cas d’urgence ou d’incendie, les services paramédicaux et les services de police mettront leurs ressources à notre disposition pour nous aider. Et chaque personne devrait être traitée de façon juste et équitable par tous les services d’urgence.

En tant que maire, Mark va :

 
  • Je ne vais pas mettre fin au financement de la police, mais plutôt moderniser les services d’urgence afin de rendre Ottawa plus sûre pour tous.
  • Plus précisément, je vais investir dans les enjeux prioritaires comme la violence faite aux femmes (y compris le soutien aux victimes), les crimes haineux et la violence par armes à feu. Je vais aussi m'assurer qu'il y ait davantage d'ambulances disponibles pour réduire ou éliminer les incapacités de service.
  • Je vais agir sans tarder dans les quartiers à risque afin de les rendre plus sûrs pour les résidents et les visiteurs.
  • Je vais investir dans les services sociaux et introduire de nouvelles solutions de compassion pour les citoyens vulnérables souffrant de problèmes de toxicomanie et de santé mentale.
  • Je vais m’assurer d’une surveillance appropriée par la Commission de services policiers d’Ottawa, et multiplier les occasions de représentation communautaire et de suggestions en vue de rétablir la confiance et d’améliorer le service de police pour chacun.
 
 

Pourquoi cette action est-elle nécessaire ?

Malheureusement, Ottawa n'est pas aussi sécuritaire qu'elle l'était. Et la confiance en nos services d'urgence a chuté dramatiquement pour plusieurs raisons :

  • De 2020 à 2021, les crimes violents ont augmenté de 12 %.
  • En 2021, le taux de criminalité à Ottawa et la gravité des crimes commis ont été plus élevés qu’à Toronto.
  • Au cours de la première moitié de cette année, le taux de criminalité s’est situé à 25 % au-dessus des niveaux atteints avant la pandémie, tant sur le plan des menaces, des vols de voitures, des agressions et des agressions sexuelles, que des vols à main armée.
  • Ottawa a subi une baisse de la confiance dans ses services de police, marquée par la préoccupation à l’égard des problèmes systémiques et le manque de leadership lors du convoi en février.
  • Au cours des sept premiers mois de 2022, les services ambulanciers d’Ottawa ont été au « niveau zéro » 750 fois : aucune ambulance n’était disponible.

En tant que maire, j’agirais sans tarder, avec le conseil municipal, pour régler ces questions de sécurité.

 

Voici ce que cela signifie pour vous :

 

Pour les résidents préoccupés par les premiers intervenants et les services d’urgence

les services d'urgence, y compris la police, alors que le crime est en hausse et que la ville connaît une pénurie de paramédicaux. Il faut plutôt investir dans les services d’urgence et les moderniser, régler les problèmes de leadership, les iniquités et les défauts systémiques, et regagner la confiance du public.

Les résidents d’Ottawa doivent avoir la certitude qu’il y a suffisamment de ressources pour intervenir en cas d’urgence, mais aussi que leur service de police traite tous les gens et toutes les collectivités de façon constante et équitable, et qu’il est attentif aux préoccupations du public.

Nous avons besoin d’une approche renouvelée, selon laquelle les services de police de la ville et les autres services de protection travailleront de concert avec les partenaires communautaires et les organismes de services sociaux et d’autres ordres de gouvernement à rendre Ottawa plus sûr pour chacun d’entre nous.

Il faut également adopter une nouvelle approche en ce qui concerne les services paramédicaux. Les résidents doivent pouvoir compter sur la disponibilité des ambulances lorsqu’ils en ont besoin.

 

Pour que les services de police soient plus réactifs et dotés de plus de ressources, je ferai ce qui suit :

  • Je balaierai du revers de la main les appels aux coupures de financement de notre service de police. Certains candidats à la mairie ont voté pour des coupes dans le financement de nos services d'urgence. Certains organismes militants prônent que le budget de la police soit amputé de plus de 200 millions $. Je suis contre ces deux propositions.
  • J’embaucherai une centaine de personnes de plus, au cours des quatre prochaines années, afin de traiter les enjeux prioritaires comme la violence faite aux femmes, les crimes haineux contre les communautés marginalisées et la violence par armes à feu.
  • J’assurerai un leadership et une représentation appropriés à la Commission de services policiers d'Ottawa, des manières suivantes :
    • Je vais siéger à la Commission, et m’assurer que chaque quartier de notre ville y est représenté.
    • Je travaillerai de concert avec le Conseil et le gouvernement provincial pour assurer que chaque groupe nommé à la Commission présente les compétences, l’expérience, la diversité et la formation nécessaires pour tenir la direction de notre service de police responsable de son rendement.
    • En collaboration avec d’autres, je vais recruter un membre indépendant de la collectivité qui soit solide et qualifié non seulement pour siéger à la Commission de services policiers d'Ottawa, mais aussi pour en assumer les fonctions de président.
  • Je vais améliorer nos interventions en cas de crimes violents liés à des armes à feu. Il y a eu un nombre record d’enquêtes à la suite de fusillades à Ottawa en 2021. Il faut accorder la priorité à l’Unité des armes à feu et des bandes de rue du Service de police afin de nous assurer qu’elle reçoit les ressources nécessaires pour contrer la violence armée.
  • Je vais placer l’accent sur la prévention et le signalement de la violence basée sur le genre, notamment les cas de violence familiale, d’agression sexuelle et de harcèlement. Cela signifie d’inciter directement et régulièrement les organisations à offrir du soutien et des ressources aux victimes de la violence basée sur le genre, telles que le Centre de soutien aux victimes d’agression sexuelle d’Ottawa et le Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuels d’Ottawa.
  • Je vais m’assurer que les membres du Service de police d’Ottawa ont reçu la formation appropriée et disposent des ressources nécessaires pour intervenir en temps opportun, avec bienveillance, dans les cas de violence basée sur le genre, d’agressions sexuelles et de harcèlement.
  • Je vais accélérer et étendre la stratégie antiraciste de la Ville pour assurer la sécurité de chacun dans la collectivité. Il s’agit d’améliorer la formation des services d’urgence et de protection, d’accroître la diversité dans ces services, et de consulter régulièrement les collectivités afin de nous assurer de régler adéquatement les situations dans lesquelles des crimes fondés sur la race ont été commis.
  • Je vais réformer le Bureau de gestion des mesures d’urgence afin que les intervenants soient préparés à réagir à un éventail de situations, d’une occupation majeure comme le convoi de la liberté, à une panne d’électricité générale. Cette réforme permettra une plus grande collaboration et une plus grande responsabilisation des entités intervenantes que le fait de jeter le blâme sur les autres et de faire de la politique alors que les résidents attendent des résultats.
  • Je vais renégocier les accords de financement annuel entre le gouvernement fédéral et la Ville pour que les contribuables n'aient pas à assumer le coût de la police dans une capitale nationale.
 

Pour que les services paramédicaux soient plus fiables et disposent de plus de ressources, je ferai ce qui suit :

  • Rendre plus d’ambulances disponibles en investissant 5 millions $ dans les services paramédicaux en vue d’embaucher 42 paramédicaux de plus, le financement provenant du gouvernement provincial.
  • En collaboration avec le gouvernement provincial, réduire le temps d’attente lors des transferts de patients dans les hôpitaux de la ville où les délais d’attente sont les plus longs pour que la Ville n'ait plus à assumer les coûts des soins de santé.
  • Soutenir le projet pilote de paramédecine communautaire, selon lequel des techniciens médicaux d’urgence voient leur rôle s’élargir dans l’aide à la santé publique, ainsi que dans les soins de santé primaire et les services de prévention.
  • Étendre le programme TED (Targeted Engagement and Diversion), qui offre des soins immédiats à des personnes qui présentent des symptômes d’abus de substances et de maladie mentale et qui, autrement, occuperaient des places dans les ambulances et les hôpitaux.
 

Pour les gens vulnérables et les résidents des quartiers à risque

Nous faisons face à une crise de toxicomanie et de santé mentale à Ottawa. En juillet, le Groupe de travail d’Ottawa sur la prévention des surdoses et l’intervention en la matière a observé une hausse des décès par surdose soupçonnée à Ottawa. En une seule semaine, la police a répondu à 22 appels de service concernant des surdoses présumées, dont cinq décès susceptibles d’être liés à une surdose.

Le système, qui se détériore, n’en fait pas suffisamment pour soutenir nos voisins, les membres de notre famille et nos amis qui sont aux prises avec un trouble de l’utilisation d’une substance ou avec une maladie mentale.

Il nous faut déployer des efforts à la grandeur de la ville pour montrer de la compassion à l’égard des victimes et faire preuve d’équité envers les résidents et les entreprises qui sont directement touchés. Il nous faut une nouvelle approche qui tire parti de l’expertise des premiers intervenants, des travailleurs sociaux, des conseillers et d’autres pour obtenir de meilleurs résultats auprès de ces personnes.

Par ailleurs, nous devons prendre des mesures immédiates et ciblées visant l’éradication du crime dans les quartiers à risque, notamment au marché By et au Centre-ville, afin d’accroître la sécurité et d’en faire de nouveau des destinations accueillantes pour les résidents et les visiteurs.

Rétablir la santé et la sécurité dans ces quartiers nécessitera un travail d’équipe. Les organismes municipaux, ainsi que le gouvernement provincial et fédéral, doivent se donner la main pour aider les citoyens vulnérables, nos quartiers et nos collectivités, ce qui ne s’est pas encore produit. Mais j’ai l’intention d’y remédier.

Pour les personnes aux prises avec un trouble de l’utilisation d’une substance ou avec une maladie mentale, je vais faire ce qui suit :

  • Dans les 30 jours suivant mon entrée en fonction, instaurer un groupe de travail chargé d’effectuer un examen attendu depuis longtemps, et produire un plan. Ce groupe de travail, composé de représentants d’organismes de services communautaires, de la santé publique et d’intervenants d’urgence, présentera des recommandations précises concernant les solutions, avant que le processus budgétaire de 2023 ne soit entamé.
  • Augmenter la contribution de la Ville d’Ottawa à des organismes qui offrent des services essentiels aux personnes aux prises avec des dépendances et des maladies mentales, notamment sur le plan du logement, des services d’emploi et du counseling, en plaçant l’accent sur les jeunes à risque d’Ottawa.
  • Lancer un type d’intervention nouveau, intégré et multidisciplinaire en cas d’incidents liés à la maladie mentale et à la toxicomanie. Nous devons fournir les ressources appropriées à chaque situation et réduire la nécessité de faire appel à une intervention policière dans les cas où des services spécialisés produisent de meilleurs résultats.
  • Rehausser le rôle des refuges et de leur personnel, en gérant et en soutenant leurs clients hors site.
  • Modifier notre approche de l’itinérance chronique. Nous devons nous écarter du soutien de nature provisoire, ponctuelle et d’urgence, comme la fourniture de chambres d’hôtel inadéquates aux itinérants chroniques. Il faut placer l’accent sur le logement de transition et de soutien. Je vais travailler auprès des gouvernements provincial et fédéral à obtenir davantage de financement, en vue de réduire considérablement l’itinérance dans notre ville.
 

Pour les quartiers à risque, dont le marché By et le Centre-ville

Le crime pose problème à la grandeur de la ville, mais le marché By et le parc Dundonald, au Centre-ville, constituent deux exemples de quartiers d’Ottawa qui sont aux prises avec des problèmes de sécurité. Y accroître la sécurité est la première étape cruciale en vue de rendre ces quartiers plus attrayants pour les résidents, les entreprises et les touristes.

Dans ces quartiers, je ferai ce qui suit :

  • Accroître la présence de la police et des services de soutien, grâce au déploiement d’Équipes de ressources de quartier au marché By et au parc Dundonald. Cela viendra compléter les Équipes de ressources de quartier déjà en place dans d’autres régions d’Ottawa.
  • Soutenir l’utilisation restreinte et ciblée de caméras en circuit fermé à des fins d’enquête et de dissuasion, dans les zones à risque. Ces caméras ne seront pas utilisées pour exercer une surveillance active, mais pour soutenir et surveiller les activités policières, comme elles le font déjà dans le cas du Logement communautaire d’Ottawa et dans d’autres territoires de compétence.
  • Créer un Centre d’opérations de quartier au marché By, où la police, la santé publique et les services sociaux auront une présence tangible et fiable pour prévenir les situations problématiques et les résoudre.
 

Le 24 octobre, votez pour Mark Sutcliffe pour rendre la ville d’Ottawa plus sûre.