Tous les résidents d’Ottawa méritent de se sentir en sécurité dans leur voisinage et partout où ils circulent en ville. Nous devrions, chacun d’entre nous, être persuadés qu’en cas d’urgence ou d’incendie, les services paramédicaux et les services de police mettront leurs ressources à notre disposition pour nous aider. Et chaque personne devrait être traitée de façon juste et équitable par tous les services d’urgence.
Malheureusement, Ottawa n'est pas aussi sécuritaire qu'elle l'était. Et la confiance en nos services d'urgence a chuté dramatiquement pour plusieurs raisons :
En tant que maire, j’agirais sans tarder, avec le conseil municipal, pour régler ces questions de sécurité.
les services d'urgence, y compris la police, alors que le crime est en hausse et que la ville connaît une pénurie de paramédicaux. Il faut plutôt investir dans les services d’urgence et les moderniser, régler les problèmes de leadership, les iniquités et les défauts systémiques, et regagner la confiance du public.
Les résidents d’Ottawa doivent avoir la certitude qu’il y a suffisamment de ressources pour intervenir en cas d’urgence, mais aussi que leur service de police traite tous les gens et toutes les collectivités de façon constante et équitable, et qu’il est attentif aux préoccupations du public.
Nous avons besoin d’une approche renouvelée, selon laquelle les services de police de la ville et les autres services de protection travailleront de concert avec les partenaires communautaires et les organismes de services sociaux et d’autres ordres de gouvernement à rendre Ottawa plus sûr pour chacun d’entre nous.
Il faut également adopter une nouvelle approche en ce qui concerne les services paramédicaux. Les résidents doivent pouvoir compter sur la disponibilité des ambulances lorsqu’ils en ont besoin.
Nous faisons face à une crise de toxicomanie et de santé mentale à Ottawa. En juillet, le Groupe de travail d’Ottawa sur la prévention des surdoses et l’intervention en la matière a observé une hausse des décès par surdose soupçonnée à Ottawa. En une seule semaine, la police a répondu à 22 appels de service concernant des surdoses présumées, dont cinq décès susceptibles d’être liés à une surdose.
Le système, qui se détériore, n’en fait pas suffisamment pour soutenir nos voisins, les membres de notre famille et nos amis qui sont aux prises avec un trouble de l’utilisation d’une substance ou avec une maladie mentale.
Il nous faut déployer des efforts à la grandeur de la ville pour montrer de la compassion à l’égard des victimes et faire preuve d’équité envers les résidents et les entreprises qui sont directement touchés. Il nous faut une nouvelle approche qui tire parti de l’expertise des premiers intervenants, des travailleurs sociaux, des conseillers et d’autres pour obtenir de meilleurs résultats auprès de ces personnes.
Par ailleurs, nous devons prendre des mesures immédiates et ciblées visant l’éradication du crime dans les quartiers à risque, notamment au marché By et au Centre-ville, afin d’accroître la sécurité et d’en faire de nouveau des destinations accueillantes pour les résidents et les visiteurs.
Rétablir la santé et la sécurité dans ces quartiers nécessitera un travail d’équipe. Les organismes municipaux, ainsi que le gouvernement provincial et fédéral, doivent se donner la main pour aider les citoyens vulnérables, nos quartiers et nos collectivités, ce qui ne s’est pas encore produit. Mais j’ai l’intention d’y remédier.
Le crime pose problème à la grandeur de la ville, mais le marché By et le parc Dundonald, au Centre-ville, constituent deux exemples de quartiers d’Ottawa qui sont aux prises avec des problèmes de sécurité. Y accroître la sécurité est la première étape cruciale en vue de rendre ces quartiers plus attrayants pour les résidents, les entreprises et les touristes.